Description
Au Japon, le terme “nori” regroupe plusieurs algues rouges comestibles utilisées en cuisine. Le nori est cultivé depuis le VIIIe siècle ; on le fait sécher en fines couches qui, pressées, donnent des feuilles noires et brillantes, semblables à de la peau de poisson, croustillantes puis fondantes. Plus épais que celui de Chine ou de Corée, le nori japonais se distingue aussi par sa saveur, dont la douceur se répand délicieusement dans la bouche.
Fondée en 1953, la société Isoya s’est spécialisée dans le traitement des algues, avec l’idée de produire du nori japonais de la plus haute qualité. Elle emploie aujourd’hui 70 salariés dont une partie a pour mission de collecter des algues dans toutes les régions du Japon, afin de les rapporter dans la préfecture de Saitama (à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Tokyo) où s’est délocalisée la fabrication à partir de 1988.
C’est qu’il a fallu suivre le développement continu des activités, correspondant à une demande de nori sans cesse renouvelée. Partant du principe que la cuisine japonaise est appréciée partout dans le monde, la société Isoya, que son président définit comme “un concierge du nori”, s’est donné pour mission d’approvisionner les clients les plus exigeants, chefs ou simples amateurs de ce produit unique et délicat.
Utilisation
Les feuilles de nori sont un incontournable de la cuisine japonaise, et peuvent s’utiliser dans toutes sortes de plats. On les retrouve ainsi classiquement en topping sur les ramen ou enserrant un sushi, mais elles se glisseront tout aussi bien dans un sandwich, une crème ou dans le beurre accompagnant vos fruits de mer. Et parce que le nori est parmi les aliments les plus riches en iode du monde, il serait dommage de se priver de ces déclinaisons.
Une astuce qui séduira vos convives : moudre les feuilles de nori lorsqu’elles sont sèches et saupoudrer joyeusement les paillettes sur une assiette de pâtes ; succès garanti !