Sakés
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Products
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Saké « Sankan » Junmai Daiginjo
Producteur : Sankan Shuzo 54,50 € Ajouter au panier -
Saké « Kuroushi » Junmai
Producteur : Nate Shuzoten 25,00 € Ajouter au panier -
Saké trouble « Yatsushika Nigori » Junmai
Producteur : Yatsushika 41,00 € Ajouter au panier -
Dewazakura « Omachi » Junmai Ginjo
Producteur : Dewazakura 50,00 € Ajouter au panier -
Saké « Modern Kamenoo » Junmai Ginjo
Producteur : Senkin 41,00 € Ajouter au panier -
Saké « Tsukino Katsura » Nigori
Producteur : Masuda Tokubee 44,00 € Ajouter au panier -
Saké « Masumi Arabashiri » Junmai Ginjo
Producteur : Miyasaka Brewing Company 38,00 € Ajouter au panier -
Saké « Hitakami » Junmai Ginjo
Producteur : Hirako Shuzo 40,00 € Ajouter au panier -
Saké « Kinowa » Junmai brassé en fût de cèdre
Producteur : Tomita Shuzo 38,50 € Ajouter au panier -
Saké « Tsukino Katsura » Junmai
Producteur : Masuda Tokubee 30,00 € Ajouter au panier -
Saké dans son verre « Neko Premium »
Producteur : Nekosake 10,00 € Ajouter au panier -
Saké dans son verre « Neko Junmai »
Producteur : Nekosake 9,00 € Ajouter au panier -
Kit de découverte du saké « Neko Sapporo »
Producteur : Nekosake 39,00 € Ajouter au panier -
Saké « Kuroushi » Junmai Omachi
Producteur : Nate Shuzoten 29,00 € Ajouter au panier -
Saké Hakuko « Red Label » Junmai
45,00 € Ajouter au panier
Le saké japonais est une boisson élégante dont la profondeur et la diversité ne cessent de nous étonner. Découvrez notre sélection.
Une petite mise au point
Le saké est un alcool de riz brassé dont le degré d’alcool avoisine les 15 degrés. On vous lance ça de but en blanc pour dissiper une légende tenace selon laquelle le saké est un tord-boyau, un digestif blanc aux 40 degrés bien tassés que les restaurateurs chinois distribuent en fin de repas dans des verres suggestifs (en général, ce dernier est en fait du baiju). Le saké authentique, que les japonais appellent « nihonshu » ou « seishu », est en réalité une boisson délicate aux mille incarnations.
Les fondations du saké
Traditionnellement, le saké est brassé à partir du mois de novembre, juste après la récolte du riz. Il est obtenu par le biais d’un procédé unique au saké, connu sous le nom de double fermentation : une moisissure noble appelée « koji » (également impliquée dans la fabrication du miso et de la sauce soja) transforme l’amidon du riz en sucre et, simultanément, une levure transforme ce sucre en alcool. Toute la mission du brasseur consiste à ajuster tous les paramètres disponibles pour faire en sorte que le koji et la levure travaillent en bonne intelligence. Évidemment, c’est une tâche difficile.
Ces paramètres sont multiples. Pourtant, tous sont cruciaux. En voici une liste absolument pas exhaustive : quelle variété de riz utiliser ? Quelle eau utiliser ? À quel point les grains doivent-ils être polis, c’est-à-dire débarrassés de leurs couches supérieures pour faciliter le travail de la levure ? À quelle température mener la fermentation et pendant combien de temps ? Les réponses que le brasseur apporte à ces questions auront un impact considérable sur le goût du saké final.
Le saké est un océan
Caricaturons pour le bien de la démonstration. Une fermentation longue et froide avec un riz hautement poli engendrera plutôt un saké aux arômes fruités. On parle de style « ginjo ». Une fermentation rapide et chaude avec un riz faiblement poli donnera au contraire un saké aux notes de céréales et de miel. Entre ces deux extrêmes, tout est possible !
Il existe une infinie variété de bouquets, de textures et de saveurs. Autrement dit, le monde du saké est au moins aussi profond que celui du vin. Mais au contraire du vin, le saké est peu acide et totalement dépourvu de sulfites… Difficile de ne pas vouloir en boire toujours plus tant sa dégustation est étonnante et agréable.
À cette diversité s’ajoutent les sakés pétillants, les sakés « koshu » vieillis, les sakés nuageux « nigori » qui contiennent une partie du riz avec lequel ils ont été brassés, les sakés de fût de cèdre… Tout un univers aux règles et aux sensations inédites par nos contrées de buveurs de vin. Le bonus ? De par sa grande douceur, le saké est infiniment plus facile à accorder avec la nourriture que le vin.
Les ginjo sont un délice avec les fromages les plus divers, un saké bien sec fait exploser la saveur des huîtres, le mariage des sakés de levure sauvage et du risotto est toujours un bonheur… Et ainsi de suite.